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lundi 28 mai 2012

Desireless



Je commence un nouveau truc, une nouvelle bande-dessinée.

Vu que je suis toujours à Melbourne et qu'un livre sans lecteurs ça n'a pas d'interêt et ben j'essai de le faire directement en Anglais, that's tuff !

Alors de quoi ça parle ?

De Voyage, de voyageurs, de différentes impressions, de différentes raisons de voyager, de voyages sur le long terme, de modes de voyage, de voyages à deux, de voyage tout seul,  de voyage-voyage plus loin que la nuit et le jour, de points de vue, de raisons de voyager, de l'image romantique du voyageur, des clichés de voyageurs, de l'arrogance des voyageurs, du mode de vie du voyageur, de voyageurs lonely planet...

Tu as compris le sujet en gros.

Le seul soucis c'est que c'est un sujet très vaste, fascinant et innépuisable. Donc trop de choses à aborder, ma petite tête est remplies d'informations, de rencontres, de témoignages, de questions, de réponses, de questions amenées par ces réponses...
Mes carnets se remplissent et pour chaque problème résolu sur papier des dizaines de nouveaux font surface. Ironiquement, je me perd.

C'est comme nager en imaginant ce qu'il y a sous les trentes mètres en dessous, ça fout le vertige même si on sait qu'on a aucune chance de tomber.

Alors pourquoi faire un livre ? Des prises de notes sur un carnet suffiraient. Non, vient un moment où j'ai besoin de synthétiser tout ça, de lui donner un semblant de forme final. Pour avoir au moins l'impression de le comprendre. La contrainte de rechercher des lecteurs m'oblige à trouver l'origine de mes questions pour les amener au point où j'en suis de manière pédagogique. Mais plus je creuse dans ce que je crois être une base plus je découvre de nouvelles galeries à explorer.

Je sais donc pas par quoi commencer, il y a trop d'informations, trop de chemins possibles et bizarrement ça à quelque chose de très semblable à partir pour un premier voyage en sachant qu'on va y rester un certain temps.

C'est peut-être une solution, le coup de tête. Choisir la destination la plus familière en choix par défaut. Dans mon Etat-des-Lieux de mes quatre ans à Angoulême j'ai dit que je m'en fouttais des premières cases d'une histoire. C'est toujours vrai, mais moins qu'avant. Si je m'avance sur un chemin au hasard il se peut que par association il m'emmène sur autre chose qui pourrait m'intéresser tout autant, mais qui ne résoudra en rien tout ce que j'ai dans ma caboche !

Bon, de toute façon j'ai l'impression que ma vie à Melbourne pourrait bientôt se retrouver bloquée par une éventuelle absence de production (de cette production en particulier). Car oui, malgrès mes 50h de boulot de kitchen-hand par semaine je trouve le temps de rencontrer des gens intéressants qui te renvoient sur des gens intéressants qui te renvoient sur des lieux intéressants pour la micro-édition et tous ces gens là se disent intéressés par ce truc, cette chose, ce machin sur les voyageurs que t'essaies de travailler dessus malgré tes 50h de kitchen hand par semaine.

Viens le moment où il faut commencer.

bon ok, c'est bon je m'y mets, voilà ! J'ai acheté une plume et des feuilles, je prends un café et c'est parti...

Pourquoi en parler ici ? Pourquoi en parler au gens de Melbourne ? Comme j'ai longtemps parlé du fait que j'allais partir : pour me forcer à le faire, pour créer une obligation...

parce-que honnêtement...

j'ai un peu la trouille de ce que je peux découvrir en dessous de tout ce bordel









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1 commentaire:

Pou a dit…

Ben y a plus qu'à alors !!!